Au premier trimestre de 2025, le financement bancaire au Cameroun a progressé de 11,3%. Un chiffre qui, de prime abord, semble annoncer des jours meilleurs pour les entreprises. Mais à y regarder de plus près, cette embellie cache un malaise plus profond: les crédits augmentent, les trésoreries s’effondrent.
Selon un rapport de la BEAC, la hausse des crédits bancaires observée sur le second trimestre de 2025, provient principalement des prêts à court terme, en progression de plus de 10 %. Autrement dit, les entreprises ne s’endettent pas pour investir, mais pour survivre : payer les salaires, maintenir leur stock, ou compenser des retards de paiement. Les prêts de long terme, eux, stagnent. Les projets structurants sont reportés. Et les PME, censées incarner le moteur de la relance, s’essoufflent à maintenir la tête hors de l’eau.
La hausse des crédits bancaires ne traduit donc pas une croissance de la production des entreprises, mais plutôt une montée des besoins de trésorerie.
À cette dépendance au court terme s’ajoute un autre frein : le coût du crédit. Dans la zone CEMAC, les taux d’intérêt ont connu une hausse marquée en 2024 et 2025, atteignant parfois 13 % à 15 % pour certains prêts commerciaux. Les TPME, qui sont les plus fragiles, sont très souvent pénalisées par ces taux, étant dans des phases où ils recherchent encore de la stabilité.
Il en ressort donc que le problème des PME n’est donc pas toujours le manque de crédits ou de solutions de financement, mais le manque de trésorerie.
Si chaque mois, une PME se retrouve bloquée par des factures impayées ou des délais de paiement qui dépassent 60 à 90 jours.
Elle n’a pas de marge pour investir, encore moins pour absorber des chocs. Son besoin n’est pas d’emprunter davantage, mais de faire circuler son propre argent plus vite.
Le système bancaire propose des prêts à court terme pour soulager les trésoreries. Mais ces crédits, assortis de taux élevés, accentuent le déséquilibre : les entreprises empruntent cher pour compenser un argent qu’elles devraient déjà avoir touché. Elles financent leurs créances au lieu de financer leur croissance.
Dans ce contexte, des solutions alternatives émergent, à la fois plus rapides et plus adaptées à la réalité locale. C’est le cas de la solution digitale que Yellow déploie au Cameroun. Le principe est simple: on vous donne VOTRE argent en 72h contre des factures que nous nous occupons de recouvrer auprès des clients.
Cela permet aux PME de respirer, et de consacrer leur énergie au développement de leur business.
En clair, la solution Yellow ne remplace pas le crédit, elle le complète intelligemment en rétablissant ce que le crédit ne garantit pas, le flux de trésorerie.
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